DE QUOI S’AGIT-IL ?
Provoquée par une dégénérescence neuronale, conséquence du stress oxydatif et du vieillissement des cellules nerveuses dans certaines zones du cerveau (hypothalamus), ces changements pathologiques entrainent une hypertrophie du lobe intermédiaire de l’hypophyse provoquant une cascade de dérèglements hormonaux.
D’apparition spontanée, d’évolution progressive, la dégénérescence augmente avec l’âge.
Environ 30% des chevaux et poneys âgés de 20 ans et plus vont développer un Cushing.
MECANISME
Le syndrome de Cushing provoque une large variété de signes cliniques progressant avec le temps.
La sudation anormale (notamment au niveau de l’encolure et des épaules) peut être considérée comme le signe le plus précoce.
Suivent :
– Amaigrissement et fonte musculaire notamment au niveau de la ligne du dos
– Ventre bedonnant (conséquence de la fonte musculaire au niveau des muscles)
– Tendance à devenir mou et léthargique (anormalement docile)
– Mue tardive avec la persistance de poils longs, épais, bouclés.
IMPORTANT
Il faut être bien conscient que, chez un cheval correctement nourri et soigné, une perte de poids, un gros poil long, un ventre bedonnant ne sont pas spécifiquement des signes dû à l’âge.
COMMENT CONFIRMER QU’IL SOUFFRE D’UN CUSHING ?
Une prise de sang pour doser les hormones doit être réalisée. L’automne est la période idéale pour faire le dépistage car la sécrétion anormale est augmentée à cette époque de l’année.
EXISTE-T-IL UN TRAITEMENT EFFICACE POUR LE SYNDROME DE CUSHING CHEZ LE CHEVAL ?
Oui. Des traitements médicamenteux efficaces existent. Votre vétérinaire saura vous conseiller quant au choix du traitement. Cela permettra, pour un coût journalier modique, d’améliorer grandement la qualité de vie de votre cheval et de maitriser les maladies associées. Sa durée de vie en sera prolongée.
Un suivi régulier sera mis en place afin d’ajuster la dose en fonction de l’évolution des symptômes et des paramètres sanguins de votre cheval.
Votre vétérinaire vous conseillera également pour le traitement et la gestion des affections associées (fourbure, infections chroniques, alimentation). Une fois l’état de santé stabilisé, un bilan tous les 6 mois est conseillé.
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